> Franck <

Marcelino était vraiment un garçon gentil, il m'avait fait rire durant tout le trajet à son domicile. Il me fit entrer chez lui comme si j'étais chez moi, la décoration était superbe, rien de trop flashi, quelques petites touches de couleurs qui se marient vraiment bien, il me mettait vraiment à l'aise, moi qui suis du genre timide, avec lui je me sentais en confiance, comme si on se connaissait depuis des années.
[M] - Je t'en prie installes-toi 
[F] - Merci, tu aurais de l'eau s'il te plaît ? 
[M] - Bien sûr, je t'apporte ça tout de suite, tu veux quelques choses a manger ? 
[F] - Non merci

Il me tendit mon verre d'eau avec un large sourire, il me faisait craquer, posé à côté de moi, il me regarde, comme s'il scannait tous les détails de mon visage, il n'y avait jamais de blanc avec lui heureusement ça me mettrais drôlement mal a l'aise.

[M] - Vous repartez tout a l'heure alors ? 
[F] - Oui, le week-end est passé vraiment trop vite, je m'habituais déjà à l'ambiance de cette ville.
[M] - C'est le paradis, je ne regrette pas d'être venue m'installer ici.
[F] - Tu étais ou avant ?
[M] - A winderburg, trop de bourgeois pour moi, j'ai pris mes affaires et je me suis barré.
[F] - Tu travailles au Désir Club depuis longtemps ?
[M] - C'est en complément, la vie est plutôt cher ici, donc le matin, je travaille dans une boulangerie/pâtisseries, ouais ce n'est pas très palpitant je te l'accore et le soir au Désir Club. 
[F] - Non c'est chouette, j'adore les pâtisseries ! Les horaires sont plutôt compliqués je suppose ? 
[M] - Il m'arrive de ne pas dormir entre les deux, mais j'adore ma vie ici. Et toi raconte moi un peu ?
[F] - Hum, je travaille dans les affaires, et tu sais je n'ai pas grand-chose à raconter sur ma vie, j'étais marié à une femme, je suis divorcé à présent, heureusement nous n'avons pas eu d'enfants, suite à notre séparation j'ai dû repartir vivre chez mes parents. Je prends soin d'eux, je fais les courses aussi et là ma vie vient de prendre un autre sens en un week-end et la suite tu l'as connaîs, je me tiens assis à côté de toi, sans savoir comment faire.
[F] - Viens t'installer ici ? Tu le dis toi-même ta vie là-bas, ne te correspond pas, du boulot tu en trouveras, je t'aiderais même.
[F] - Cette idée me plaît beaucoup mais je ne peux pas.
[M] - Dommage j'aurais apprécié de te revoir, je vais donc profiter de ces dernières heures avec toi, pour te découvrir sous un autre angle [clin d'oeil].

Je fus un peu gêné, j'avais très bien compris son allusion, il se rattrapa directement avec une question.
[M] - Je me trompe ou ce soir c'est tout nouveau pour toi . 
[F] - Euh oui, je n'avais jamais ressenti ça, tu es le premier. Je m'étais préparé avant de partir à m'amuser, me lâcher, ce n'était pas vraiment réussi, mais avec toi je ne sais pas, j'ai une occasion que je n'aurais peut-être plus jamais, on ne se reverra surement plus, je voulais pour une fois dans ma vie, ne pas rater quelque chose.

Il se rapprocha, en me regardant avec son air attendrit et il m'embrassa, j'étais déstabilisé, plusieurs pensé se bousculait dans ma tête, plusieurs émotions, la peur, la surprise, l'appréhension... Pas de dégoût mais du désir. Et puis je me suis dis merde, j'ai fermé les yeux et je me suis laissé aller, il s'est reculé tout en souriant, et il me tendit une petite pilule.
[M] - T'inquiète c'est une petite pilule, rien d'illégal, c'est juste pour détendre un peu plus.

Je n'ai pas hésité, directement gobée. Il m'embrasse de nouveau en m'entrainant vers le lit, il était si doux, il prenait soin de ne pas me brusquer, il se déshabilla, puis doucement il fit glisser mon pantalon sur mes chevilles. 
J'étais près, je le sentais, j'avais envie, j'ai fini par me laisser à lui entièrement. Ce soir-là j'ai passé les plus belles heures de ma vie.

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